Si je ne me trompe pas, il me semble qu'on va souvent aux urnes au Québec, depuis quelques temps.
Il y a à peine un mois, ça a été les élections fédérales et maintenant, ce sont les élections provinciales. Je me confesse, je n'ai pas du tout suivi les discours. La politique, même quand j'étais au Québec, ça ne me disait rien. Je votais par acquis de conscience. Je me disais que j'avais la chance de vivre dans une démocracie et que je devais exercer ce devoir de citoyen.
A 5500 kilomètres de Montréal, le discours des politiciens québécois ne m'interpelle pas plus. Je me sens loin de tout ça.
Si je compare la politique française et la politique québécoise, j'ai l'impression que ce sont deux mondes. En France, la politique, c'est people. La langue de bois est plus expressive. On voit des ministres faire des coups d'éclat et le président est partout. On a droit à une ministre enceinte. Les partis se déchirent entre eux. C'est un vrai feuilleton.
Au Québec, le politically correct est de mise. Accomodement ou pas, on en dit le moins possible pour se mettre le moins de gens possible à dos. Limite, on a peur de ses idées. Il y a pourtant tant de possibilités au Québec! C'est peut être parce que le soap opera de l'Assemblée Nationale du Québec, je l'ai entendu pendant des années, mais il me semble qu'il manque de saveur... Il me semble qu'il se répète.
Tout ça pour dire, que si j'étais au Québec ce soir, je ferais mon devoir de citoyenne, encore une fois. Parce que c'est une chance et un devoir de voter.
Et je ferais attention à ne pas perdre mon stylo, parce qu'en janvier, on aura peut être droit à une reprise des fédérales.
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