samedi 28 mai 2011

La honte de la famille

Oh, quelle honte ce fut, cette semaine, de se rendre compte que notre Cassiopée, chère petite princesse, est devenue une chatte de gouttière. Oh oui, une chatte de gouttière qui se promène, de balcon en balcon, via les gouttières. Et même pire! Elle est allée chez les voisins, un soir de cette semaine, et elle est entrée chez eux! Je vous dis, je suis tombée de haut! Ma petite nénétte de bonne famille devenue vagabonde des caniveaux!



Prise en flagrant délit...
 Comme Chéri et moi tenons à notre standing. Et peut être même encore plus à nos charmantes boules de poils, on a tout blindé pour qu'elles ne puissent plus aller chez les voisins. On a installé des grillages qu'on a testés. On a tenté de se mettre dans la tête d'un minou gris pour voir comment on ferait pour sortir.

Du "bon" travail, ça!
Je pense qu'on est bon. Et que l'honneur de la famille est sauvé!

Quant à minou blanc, elle est bien trop peureuse pour partir à l'aventure comme ça. Au moins, ça nous en fait qu'une à surveiller!


Elle nous fait très peur avec ses acrobaties!
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mardi 24 mai 2011

Voir grand

Aujourd'hui, ma formation de management s'est poursuivie avec des jeux de rôle. Je trouve toujours ça ludique, mais reste que c'est très loin de la réalité. Avec quelques lignes, on doit écrire un script sur un geste de management qu'on a du mal à poser.

De mon côté, une chose que je trouve difficile, c'est la demande au collaborateur qui refuse sans raison. Je sais que ça peut paraître con. Mais dans ce contexte-là, le ton et la discussion peuvent vite déraper. Il y a quelques mois, j'ai vécu une situation du genre et j'étais très preneuse de la revivre en jeu de rôle pour voir comment j'aurais mieux pu mener l'entretien.

Après la journée de rude formation, j'avais un rendez-vous chez l'opthalmo. Alors j'explique. Au Québec, en général, on fait les examens de la vue chez un optométriste, qui peut référer à un ophtalmologiste en cas de problème. L'optométriste a souvent un cabinet au sein même d'un magasin d'optique, ce qui fait qu'on achète fréquemment les lunettes ou lentilles au même endroit. Ca a l'avantage d'être pratique. D'un autre côté, on a tendance à associer optométriste et opticien. On pourrait aussi douter de l'intérêt de l'optométriste, mais je n'entrerai pas dans le débat. J'ai toujours eu droit à des optométristes professionnels dont j'ai été satisfaite.

En France, c'est un peu différent. D'abord, on fait l'examen de la vue chez un ophtalmologiste qu'on a contacté soi-même. Le cabinet de l'opthalmo se situe souvent dans un appartement d'un immeuble d'habitation. D'ailleurs c'est parfois un peu glauque et pas toujours évident à trouver dans la résidence puisque mal indiqué. Une fois la prescription obtenue, on est libre de magasiner les lunettes ou les lentilles chez l'opticien de son choix. Il y a une indépendance entre les deux, du moins c'est, je crois, l'objectif.

En France, si on veut consulter un opthalmo conventionné (ie bien remboursé), il y a une attente considérable. Ainsi, je paie une portion de ma poche pour avoir un rendez-vous sur le champ avec un opthalmo du secteur 2. Je n'ai pas bien compris la notion de secteur mais je crois que ça détermine les honoraires max qui peuvent être facturés. Mon optalmo par exemple, a des honoraires libres, donc assez cher (57 euros la consultation).

Ceci dit, je suis ressortie avec mes prescriptions. Mes yeux semblent être en bonne santé. Je suis prête pour avoir des nouvelles lunettes et, ho bonheur, des lentilles!
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lundi 23 mai 2011

En formation

Cette semaine sera un peu déboussolante puisque je suis en formation une bonne partie de la semaine. Formation de quoi, me demanderez-vous? Et bien, je suis en formation de management.

Ceux qui me connaissent bien savent que je suis manager depuis déjà pas mal d'années. Qu'à celà ne tienne, une bonne formation de management sert surtout à échanger sur nos vécus. Donc pour en profiter pleinement, mieux vaut avoir quelque chose à raconter.

En ce qui me concerne, des "cas" de management, j'en ai certains à mon historique. Je ne vais pas les décrire ici. Par respect pour les personnes concernées et par pudeur. Ceci dit, c'est un aspect qui me fascine dans mon rôle de manager, au quotidien. L'humain. Chaque personne est différente et le rôle du "chef" doit s'adapter à l'être en face.

Autre chose qui n'est pas évidente du management, c'est de dissocier la personne (moi) et le manager (mon rôle). Si je dois imposer une règle ou une décision, c'est le manager qui est détesté, pas moi. Honnêtement, ça, j'ai mis du temps à ne pas m'en faire avec ça.

Le management en France est à mon avis bien différent de celui que j'ai connu à Montréal. Quand je travaillais (dans le même domaine) à Montréal, j'étais dans une grande équipe. Le patron était dans son bureau un peu plus loin et très souvent en réunion. Mon patron était surtout un gestionnaire, qui me déléguait mon travail et contrôlait l'atteinte de mes objectifs. Une fois par année, j'avais mon évaluation et mon augmentation de salaire. J'étais bien dans ce milieu parce que j'avais beaucoup de liberté.

Ici, mon rôle est différent parce que le patron, c'est moi. On ne dit pas patron en France, mais "chef" ou "responsable". Et les employés sont des collaborateurs. Je suis le (n+1) de mes collaborateurs directs. Mon management est très différent de ce que j'ai connu au Québec, quoique je m'inspire de mes premiers patrons. La différence, c'est que je fais un management de proximité. Je me plonge dans les dossiers et j'accompagne techniquement mon équipe. C'est d'ailleurs une caractéristique recherchée chez un (n+1), ses compétences techniques. En France, avoir un (n+1) qui n'est pas bon techniquement, c'est démotivant.

Au Québec, je m'en fichais. Au contraire, si j'avais une longueur d'avance par rapport à mon patron sur un dossier, je considérais ça comme un atout. Comme quoi!

Toujours est-il qu'au Québec comme en France, manager reste un geste relationnel. Avec son équipe, il faut construire une relation de confiance. Je ne sais pas s'il existe un manager parfait. Mais il y en a certainement un qui colle à chacun.

Et le boss a bon dos, de toutes façons, on apprend à vivre avec!

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dimanche 22 mai 2011

Ma liste

Il y a tant de choses que je voudrais faire que ma tête bourdonne de projets. Chéri s'y perd parce que je peux très bien organiser 3 week ends en même temps que je prépare les grandes vacances d'été tout en lui parlant de mon travail et du petit train train.

Je pense que cette capacités à être en multiprojets est dûe à mon travail. Je manage une équipe qui a des responsabilités très diverses. Je dois passer d'un dossier à l'autre en permanence sans me perdre. C'est stimulant mais aussi parfois un peu épuisant, faut que je l'admette. De toutes façons, avec les années, j'ai appris qu'il n'y avait pas de honte de temps en temps à demander à me repréciser le contexte!

Ceci dit, j'ai eu envie de dresser une liste des choses que j'ai envie de faire. Disons, avant les grandes vacances d'été. Grandes vacances, oui parce que pour la première fois, en été, je vais prendre un peu plus de trois semaines! En règle général, les français prennent beaucoup de vacances en été, souvent un mois. Par exemple du 15 juillet au 15 août - ils font le pont! Mais dans mon service, c'est difficile. J'ai d'abord voulu prendre début juillet et j'ai dû reporter en août. Mais je suis passée de 2 à 3 semaines!

Donc, revenons à la liste... D'ici mon prochain retour à Montréal, j'aimerais:

- Visiter les égouts de Paris
- Aller à Barcelone
- Retourner au Louvre
- Mettre mon CV à jour
- Perdre 2 kg
- Enfin aller aux catacombes de Paris
- Me reposer un tout petit peu en bord de mer
- Installer une chaise longue (transat) sur un de mes balcons et me détendre. J'ai besoin d'une technique pour me détendre!
- Aller au moins 15 fois au gym
- Lire au moins 5 romans

Pas mal hein? Je triche un peu parce qu'il y a des choses comme Barcelone et la mer qui sont déjà prévues. Mais j'en ai terriblement envie. Et ça va me faire du bien.

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samedi 21 mai 2011

Rencontre des deux mondes

Hier soir, une ancienne collègue de mon ancienne "vie" était à Paris. Elle vient souvent dans le coin et à chaque fois, on se fait un bon repas toutes les deux, avec un bon vin et surtout beaucoup de ragots. Hier n'a pas été une exception à la tradition. Je l'ai rejoint dans le quartier latin et on a mangé dans un de ses restos préférés.

Bon, pour être honnête, le prix reflêtait bien la localisation du resto. Et autre indice, pas beaucoup de français dans la place mais beaucoup d'anglophones. Dont moi, qui en ai profité pour me dérouiller l'anglais un peu. Il parait que j'ai pris un accent français quand je parle anglais... Je préfère pas m'écouter!

Le bar où on a pris l'apéro. Très sympa!

A l'apéro, j'ai gouté un vin de Sartène. J'ai beaucoup aimé. Et en menu, un croustillant de canard en entrée, suivi d'une tranche de boeuf et gratin dauphinois et praliné en dessert. Bon, y a pas photo, le menu devait compter 5000 calories, mais ça fait partie de la vie ici.

Un repas qui dure des heures à parler. De tout et de rien. En fait, le plaisir c'est surtout de prendre le temps, déconnecter de la semaine et oublier qu'il y a un monde dehors! Le repas était bon mais un peu classique. Je pense que dans un autre quartier, le même menu peut être bien moins cher. Mais bon, tu ne vois par Notre Dame de Paris en sortant du resto. Ou le Panthéon en faisant quelques pas...

J'ai par contre réalisé que ça fait longtemps que je ne travaille plus à Montréal... J'avais oublié plein de noms quand je demandais des nouvelles. C'est la vie. Bientôt 4 ans que je suis en France, ça laisse des traces! Avec le recul sur ma situation actuelle, je trouve ça bizarre de comparer les deux mondes. Je me rends compte que les deux sont bien. Et les deux ont leurs travers.

Bref, une belle soirée. Je me suis encore régalée de voir les monuments de Paris illuminés au retour. Que c'est beau!

Bon samedi :)
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dimanche 8 mai 2011

Poutine au menu

Je n'aime pas trop quand même collègues me parlent de la poutine comme étant l'unique met québécois. Je trouverais ça trop dommage que ce soit le cas. N'empêche, qu'après avoir entendu parler poutine toute la semaine, j'ai suggéré à Chéri que ça soit au menu durant la fin de semaine.

Et hop, des patates, un sachet de sauce Saint-Hubert et de l'emmenthal, et ça y est presque.

Et ma poutine a bonne réputation. Ceux qui m'ont visitée et qui y ont gouté, la conseillent aux suivants.

Pour les frites, je coupe des patates que je fais cuire dans ma friteuse sans huile.


Pour la sauce, je ramène du stock lors de mes séjours à Montréal.

Pour le fromage, je me rabats sur de l'emmenthal rapé. C'est pas tout à fait ça. J'aimerais bien mieux du fromage qui fait couic couic mais je pense que ça n'existe pas en France.

Et cette fois, on a ajouté du poulet, restant d'un repas de la semaine.



Le tout mangé en terrasse. Elle est belle la vie!


Attention les filles, votre "ami" arrive!
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C'est l'été

En France, du moins à Paris, c'est un temps estival que nous avons depuis plusieurs semaines.


Juste hier, on a atteint 30 degrés dans l'auto. Et le soleil était bien présent. Quand j'y pense, je suis de plus en plus contente de notre "nouvel" appart. Je me sens moins enfermée quand je suis là.


Hier, on a franchi un pas significatif pour profiter pleinement de l'été. On a trouvé une jolie petite table de balcon. Avec deux chaises. Et on a fait notre vrai repas en plain air, hier soir. Un peu plus et je me croyais en vacances! Sauf que là, je cuisinais et on a fait la vaisselle.





J'avais jeté mon dévolu sur une table plus grande mais pliable, mais heureusement qu'on a décidé de prendre une plus petite. Déjà, je trouve que ça remplit pas mal le balcon!

Je me demande comment on avait fait, pendant trois ans! Et je comprends le manque que j'avais quand enfin arrivaient les vacances!




Côté cultures, le soleil fait bien son travail. On va bientôt manger des fraises et les fleurs sont rayonnantes. On a ajouté des plants de tomates, hier, avec du basilic. Aujourd'hui, je vais préparer un bac de laitue. Si ça marche, je sens qu'on va bien aimer l'été qu'on se prépare à passer.



La pause est agréable, pour la princesse!


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dimanche 1 mai 2011

On a tranché

Pour le premier pont de ma vie, on ira en Bretagne. Moins loin, vu qu'on est trop tard pour réserver le train, on ira en auto.

J'ai franchi le cap. Par le passé, j'ai toujours résisté à "faire le pont". Mais là, je suis fatiguée. J'ai été malade durant toutes mes dernières vacances. J'ai envie de m'évader pour quelques jours.

Et la Bretagne, c'est hyper chouette quand il fait beau. Le seul hic dans l'histoire, c'est que je vais pas découvrir mais redécouvrir.

Sur un autre ton, on a enfin commencé à garnir nos balcons. Ne t'en fais pas, Cynthia, on en garnit seulement deux, il t'en reste un! Cet après-midi, on a envahi une jardinerie de la région parisienne et on a acheté bacs, fleurs et terre. J'ai aussi décidé d'essayer de faire pousser des fraises sur le plus ensoleillé des trois, on verra bien.

Les nénettes aussi en ont eu pour leur grade puisqu'on leur a ramené un beau pot d'herbe à chats bien tendre. C'est drôle des les voir couchées autour à grignotter!

Petit à petit, j'aime de plus en plus notre nouvel appartement. Reste juste à trouver une table de patio pour profiter des belles journées et manger dehors. Le BBQ est déjà monté, il a bien cuit merguez, steak haché et autres acabis récemment...

Et puis, une nouvelle semaine qui commence. Je ne la sens pas bien. Mon travail devient de plus en plus dûr. Ma mère m'a déjà dit de faire confiance à la vie. Je fais confiance à ma mère :) Chère maman que je reverrai en août... :)
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