dimanche 20 juillet 2008

Une autre aventure à la préfecture

Je sais, il y a longtemps que je n'en ai pas parlé. A vrai dire, une fois que la routine s'installe, j'oublie pratiquement que je suis une étrangère et je fais mon petit train train. Par contre, mes démarches administratives suivent tout bonnement leur cours.

Certes il y a mon renouvellement de carte de séjour. Mais celà va sans dire et rien a redire à ce sujet.

Ce qui m'a provoqué des maux de ventre, ça a été ma demande d'échange de permis de conduire. Il faut préciser qu'une fois arrivée en France, je peux conduire un an avec mon permis québécois. Durant cette période, je dois déposer une demande d'échange de permis de conduire à la PREFECTURE...

Ce que j'ai fait...

Il manquait un papier, comme d'habitude. Mais pour changer, ils ont quand même accepté mon dossier en me demandant de leur poster une copie de mon dossier de permis de conduire québécois. J'avais deux mois pour le faire.

Aussitôt, je suis allée sur le site de la SAAQ et j'ai commandé le fameux dossier. Quelques jours plus tard, il était arrivé et je pouvais l'envoyer à la préfecture. Suivant leurs recommandations, je l'envoie par courrier régulier et j'attends...

La semaine dernière, je reçois un avis de la préfecture. On me dit qu'ils n'ont rien reçu et que si c'est toujours le cas d'ici un mois, le dossier serait fermé sans autre avis.

Je panique, je ne veux pas me retrouver sans permis de conduire. Je re-commande un dossier de conduite que ma mère m'envoie en recommandé.

Samedi dernier, le facteur sonne à ma porte. Il a un recommandé pour moi; c'est mon dossier de conduite. Il me donne aussi une pile de courrier. Dans ces lettres, il y a encore une lettre de la préfecture. Ils m'annoncent qu'ils sont heureux d'accepter ma demande d'échange de permis de conduire québécois...

Je ne comprends plus rien mais je ne dirai rien. Je suis un peu contente que le dossier se règle enfin (j'espère en tous cas...)... Mais avec une panique intercontinentale inutile...
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Une belle évasion pour une grande fin de semaine de trois jours

Le moment était bien tombé. J'avais les traits tirés et je n'en pouvais plus du Transilien et du RER. Et c'est sans compter toutes ces heures detravail accumulées ces dernières semaines! Le 14 juillet tombe un lundi, ce qui donne une belle fin de semaine de 3 jours. Ca y est, besoin de changer d'air. Chéri et moi avons donc pris la route de Amsterdam.

Vendredi, direct après le travail, je l'ai rejoint à Lille d'où nous sommes partis samedi matin! Une route qui a été super agréable. On a traversé la Belgique et une portion de la Hollande avant d'arriver à destination. Nous avions choisi un hôtel qui nous paraissait confortable et on a pas été déçus. Enfin presque pas déçus. J'avais envie de prendre un bon bain et on a eu droit à une douche. On avait choisi un hôtel confortable parce qu'en plus de visiter une nouvelle ville, nous avions comme un besoin de nous reposer.

Amsterdam n'est pas une très grande ville. Ce qui veut dire qu'on a pu visiter et relaxer à la fois. C'est aussi une ville calme. L'ambiance un peu hors du temps nous a bien plu. Ses canaux et ses vélos lui donnent un charme tout à fait particulier.


Je dois dire que la Hollande nous a pas laissés indifférents. Elle nous a même donné envie d'y retourner dans neuf mois au moment où les champs de tulipes sont à leur meilleur... à suivre...
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Les deux princesses

Dans leur nouveau llllounge!!! :)



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mercredi 9 juillet 2008

Dou you spike inglish?

Dans mon ancienne vie, à Montréal, je travaillais essentiellement en anglais. J'avais eu la chance ou la malchance d'avoir été embauchée dans une entreprise montréalaise où les francophones sont bien minoritaires. Au début, cet inconfort a surtout été un défi. J'avais sans cesse crainte de m'exprimer et quand je devais prendre la parole en public, je me pratiquais mille fois avant. Au fil des ans, je me suis mise à parler de mieux en mieux en anglais. Et comme si c'était contagieux, mes collègues amélioraient leur français.

J'ai réalisé qu'en fait, c'était une chance de pouvoir cotoyer sans problème des gens parlant les deux langues. Bien sûr, par moment, je me demandais pourquoi je ne pouvais pas complètement travailler en français. Mais commemes collègues faisaient preuve d'ouverture d'esprit, j'ai accepté de jouer le jeu.

Quelques années plus tard, ces efforts ont bien payé. J'ai réussi à me faire embaucher en France parce que, notamment, je parlais anglais. Je dis parlais parce qu'avec une année à entendre "Ze" plutôt que "the", je sens que mon anglais a pris des petites intonations françaises. Et je viens à me demander... Si je ne suis pas en train de perdre mon anglais... Suis-je entrain de prendre un gros accent irréparable? ....

En tous cas, je puis dire qu'il n'y a pas qu'à Montréal qu'il y a des sociétés qui ne bossent qu'en anglais. Je suis en plein région parisienne et tous les documents que je rédige sont dans la langue de Shakespeare...

Et je suis devenue la correctrice de ces nouveaux collègues... Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais quand vient le temps d'apprendre une nouvelle langue...
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mardi 8 juillet 2008

Pas possible!

Je le crois pas.

L'autre jour, je me suis rendue compte que mon groupe favori, que je rêve de voir enfin en spectacle, mes Cowboys Fringuants étaient en spectacle à Cergy, tout juste à côté de chez moi!

Comme de raison, je ne le savais pas et je les ai ratés! Comme de raison, qui sait quand ils reviendront en région parisienne!

Mais ne vous sauvez pas comme ça chers cowboys, je vous verrai un jour, je vous verrai!!!
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lundi 7 juillet 2008

Déjà!

Il y a un an... Je me rappelle il y a juste un peu plus d'un an. Mon coeur palpitait à la moindre évocation de mon départ. Je ne savais pas vers quoi je m'envolais. Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais...

Je suis d'abord descendue de cet avion. Un lundi pluvieux de juin. MonChéri m'attendait. Je ne réalisais rien encore. Trop bouleversée par les émotions que je venis de vivre à Montréal.

J'ai rencontré ces gens. Des gens merveilleux chez qui je me suis sentie à la maison. Ils ont fait preuve d'un générosité tellement grande que je ne savais pas que ça existait.

Ensuite, la vraie vie à la française a commencé. Début du travail! Aille!Recherche d'appartement, attente de branchements divers (téléphone,internet, ...), et achat de nos meubles. Aujourd'hui, ce n'est pas complet,mais quand on compare à il y a un an, c'est le jour et la nuit!

En octobre, il y a eu les premières grèves! Le choc! La galère prend un sens! Les rencontres aussi. Je me suis rendue compte que, les gens ont les coudes soudés quand les transports déraillent. J'ai rencontré des dames super et ça m'a réconcillié avec les grêves... Enfin presque! Disons quej'ai vu pas rien que du négatif!

Puis, il y a eu notre premier retour à Montréal. Quel réconfort. Quel bonheur d'arriver à l'aéroport et de sentir cette ambiance si lointaine. Quel bonheur de serrer ma maman dans mes bras et de revoir tout mon monde.Quelle joie d'entendre les gens parler comme moi dans les centres commerciaux. Ils semblent si détendus! J'ai l'impression qu'il n'y apersonne un 22 décembre aux Promenades Saint-Bruno... Faut croire que jem'adapte à la promiscuité parisienne...

Revoir la famille, revoir les amis, prendre un bain, discuter avec ma soeur, ... Tout a passé trop vite! Et hop, retour en France, retour aux habitudes!

En avril, première visite du Québec. Ma mère fait son baptême de l'air pour venir nous voir et visiter notre petit coin de pays. Pékin Express se veut épuisant, mais passe trop vite malgré tout! Ma petite maman reprend la route de Montréal sans que j'ai remarqué que je temps filait!

Le temps file! Voilà déjà un peu plus d'un an que je suis en France! Suis-je changé? J'ose croire que non, mais ce que je vis ici est différent de la vie montréalaise. Mais au fond, si c'était pareil, est-ce que ça vaudrait la peine de faire un aussi grand détour?
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