Pour moi, ça l'était suite à la lecture de Cuba Libre de Régine Desforges (suite de La Bicyclette Bleue). Je ferai peut être un résumé de cet excellent livre dans un autre article... Pour l'instant, parlons des vacances!
Sachant que nous allons à Varadero et sachant que notre prochaine escapade à Cuba serait loin, nous avons décidé de profiter de notre relative proximité avec La Havane et nous sommes partis à l'aventure. Aventure, on s'entend. Nous avons opté pour une excursion à La Havane avec la visite d'une fabrique de cigares. En une journée. Une journée très chargée et assez spéciale.
La Havane, c'est la capitale de Cuba. Selon notre guide, 2,5 millions de Cubains y vivent. La vieille Havane a déjà été proclamée Patrimoine de l'Humanité de l'Unesco. Par contre, en voyant son état, on se demande si ce titre est encore en vigueur...
Le matin, nous avons visité la Havane nouvelle. Cette partie de la ville ressemble à une ville moderne avec ses buildings en hauteur. Petit côté charmant, cette portion de la ville est située juste en bordure du célèbre Malecon, avenue en bord de mer. C'est cette avenue que les cubains ferment pour faire la fête. Comme il n'y a rien de très interessant à voir, nous y sommes passés en bus et nous sommes ensuite allés visiter la fabrique de cigares.
La Havane nouvelle, avec ses buildings récents...
La fabrique de cigares fait les cigares de plusieurs marques; Montecristo, Partaga, Romeo Y Julietta et les autres. C'était assez curieux de voir comment le cigare est fabriqué; entièrement à la main. Deux choses qui m'ont un peu choqué: l'âge des travailleuses (au maximum 14 ans...) et le fait qu'ils ont le droit de fumer autant de cigares qu'ils le veulent en travaillant. De plus, il y avait une chaleur suffocante dans la pièce principale... Je n'ai aucune photo de l'usine puisqu'il était interdit d'en prendre...
Ensuite, notre visite nous a aménés diner au Floridita, bar célèbre ou Hemingway aimait prendre des Daiquiris. Ce bar est très beau. Étonnament bien conservé par rapport au reste de Cuba. Nous avons bu un très bon Daiqiri et nous avons très bien mangé. Le repas fut long, comme un avait qu'une journée de visite, on aurait pu perdre un peu moins de temps à cet endroit. Mais bon, on a profité de l'air climatisé un tout petit peu au moins!
Ernest Hemingway accoudé au bar Floridita
Après mangé, on a eu droit à 30 minutes libres pour faire du magasinage. L'enfer! Notre guide nous a lâchés lousses en pleine rue commerciale et les cubains le savaient. Nous étions harcelés, carrément. Doudou et moi avons rebroussé chemin et nous sommes retournés jusqu'à notre bus en face du Capitolio (réplique du Capitole américain). Même dans le bus, il y avait des cubains qui nous imploraient de leur donner des pesos...
Le Capitolio, réplique du Capitole américain. Paradoxe cubain?
Nous avons ensuite visité le musée du rhum; boissons nationale de Cuba. Il n'y avait pas grand chose à apprendre dans ce musée. C'était plutôt une pub pour le rhum Havana Club. On avait beaucoup de temps libres pour faire des achats, mais nous étions déjà allés dans un magasin de cigares et rhum.
La dernière partie, malgré les cubains qui nous harcelaient, était la plus interessante. Pendant environ une heure et demie, nous avons marché dans la vieille Havane. Notre guide, Maricella, a fait un excellent travail! La vieille Havane est très belle et très colorés.
Évidemment, notre visite s'est terminée avec du temps libre... pour magasiner.
En résumé, nous avons vu La Havane, mais très sommairement. Nous avons passé plus de temps libres à magasiner qu'à réellement visiter. Si on avait eu une séance de magasinage de moins, on aurait sans doute pu visiter le Musée de la Cité de la Havane... Ce qui est dommage, c'est que l'attitude des cubains de La Havane a gaché notre séjour. On se sentait carrément harcelés. Ils nous suivaient et insistaient...
Bon à savoir si vous allez à la Havane (soucre: notre guide): les cubains qui mendient sont souvent des professionnels... les vieilles femmes qui fument le cigare dans la rue ne fument pas et vous demanderont des pesos si vous les prenez en photo... si une maman vous implore pour que vous lui donniez des pesos pour nourrir son bébé, il se peut que le bébé ne soit pas à elle et qu'il soit loué... À la sortie du musée du rhum, une fillette pleurait parce qu'elle avait perdu sa mère (comme par hasard là où les touristes vont...) ette a paniqué quand elle a vu le policier dans la rue... Officiellement les cubains n'ont pas le droit de nous harceler ainsi...
L'an dernier, nous avions visité Santiago de Cuba et je peux affirmer que l'attitude des Havanais n'est pas représentative de tout Cuba!
Je vais retourner lire Régine Desforges...
C'est vraiment intéressant ce que tu racontes, j'y suis jamais allée. Je n'aurais jamais pensé qu'on était harcelés à ce point en visitant cette ville.
RépondreEffacerEt puis les fillettes qui travaillent!!! Que je ne vois pas quelqu'un de ma famille acheter un cigare, il va le savoir!